Derrière la toute nouvelle capitale internationale de près de 20 millions d’habitants, symbolisée par les buildings du quartier des affaires de Pudong, se cache une ville aux multiples facettes.
L’image la plus connue de Shanghai est probablement ces tours futuristes, faisant face, sur la promenade du Bund (Zhongshan Dongyi) le long du fleuve, aux édifices prestigieuses du début du 20ème siècle des concessions françaises et internationales.
La Place du Peuple quant à elle, est devenue le centre culturel de la ville avec ses musées et salles de spectacles, battant à tout heure du jour et de la nuit autour du métro, des centres commerciaux et des espaces verts.
Mais on aurait tort de croire que Shanghai se réduit à cela, car en quittant la frénésie des artères de la ville, on découvre de petites ruelles où les chinois continuent à étendre leur linge sur le trottoir, à grignoter dans les stands de rue leur bien aimé tofu puant (nous avons mis du temps à identifier le responsable de cette odeur si forte dans les rues et marchés !) et à jouer aux cartes et au mahjong dans les recoins d’une cour ou d’un jardin.
En profitant du confort occidental, des restaurants et loisirs (il faut dire très appréciable après deux mois en Asie du sud-est) de cette ville internationale au développement économique et technique impressionnant depuis les années 90, on oublierait presque qu’au bout de la chaine, les petits employers et ouvriers touchent dans les grandes villes en Chine entre 2000 et 4000 yuan par mois (soit quelques centaines d’euros) avec des conditions de travail rudes et des droits encore extrêmement faibles.
L’ex-Empire du Milieu, de plus de 1,3 milliards d’habitants aujourd’hui, bouillonne et se modernise, mais les disparités sociales se creusent (comme en témoigne le million de millionnaires apparu) et les problèmes environnementaux s’accroissent.
Pour s’évader de cette effervescence citadine, nous sommes partie découvrir les campagnes « aménagées » des environs, parsemées de petite et moyennes villes, d’un million d’habitants ou plus quand même !
A Suzhou, à 80 km de Shanghai (parcouru en 35 minutes avec le nouveau train rapide chinois) on peut déambuler au bord du canal et dans les jardins au patrimoine de l’UNESCO, entre rocailles, étangs, végétation et petits pavillons dont l’agencement repose sur les principes de la géomancie ou Feng-shui en chinois.
Quand à la vieille ville de Zhujiajio, elle offre une promenade charmante pour peu que les ruelles ne soient pas bondées de Shanghaiens en week-end. Par chance pour nous, le week-end de notre visite les chinois travaillaient pour récupérer leur lundi, mardi, mercredi suivants fériés !
4 Comments
Bonjour,
Votre blog nous a fait sauté le pas, nous sommes en pleine préparation de notre tour du monde, départ en septembre 🙂
Nous nous sommes aperçu qu’ obtenir un visa pour la chine était un peu compliqué.
Nous avons prévu de terminer notre tour du monde par la chine, donc pas possible de le demander avant le départ.
Comment avez-vous fais vous-même ?
Le visa chinois n’est valable que trois mois après obtention. Vous allez donc devoir l’obtenir en cours de route. Pour notre part, nous l’avions demandé à Phnom Penh et ca avait été simple et très rapide.
Vraimente super une mine d’ information!! moi qui prépare mon Aventure en Asie pour plusieurs semaines départ Aout 2014
Merci !
Bonne préparation; si tu as des questions n’hésite pas !