Capitale intimiste et exotique du Cambodge (15 millions de cambodgiens recensés en 2010), Phnom Penh est une ville en pleine mutation comme en témoigne la nouvelle vague d’investissements, et les grattes ciels qui poussent comme des champignons depuis quelques années, pour le meilleur comme pour le pire.

Potager au bord du Tonlé Sap en plein coeur de Phnom Penh

Potager au bord du Tonlé Sap en plein coeur de Phnom Penh

Rue de Phnom Penh

Rue de Phnom Penh

Vue sur le centre ville de la capitale cambodgienne et sur le marché central

Vue sur le centre ville de la capitale cambodgienne et sur le marché central

Mais Phnom Penh est avant tout une cité asiatique avec ses marchés, ses stands de nourriture, ses pagodes et sa circulation incessante et anarchique.

Ordures dans les rues de Phnom Penh

Ordures dans les rues de Phnom Penh

Marché russe de Phnom Penh apprécié par les touristes pour l'achat de souvenirs

Marché russe de Phnom Penh apprécié par les touristes pour l’achat de souvenirs

Au loin, l'incontournable musée national khmer

Au loin, l’incontournable musée national khmer

Barbier sur un trottoir de Phnom Penh

Barbier sur un trottoir de Phnom Penh

Livreur de bananes en cyclo-pousse

Livreur de bananes en cyclo-pousse

Son emplacement privilégié au bord du Tonlé Sap et du Mékong lui donne une touche de romantisme notamment au coucher du soleil.

Pagode au bord du Tonlé Sap

Pagode au bord du Tonlé Sap

Coucher de soleil sur le Tonlé Sap

Coucher de soleil sur le Tonlé Sap

Mais Phnom Penh ne s’endort surement pas au crépuscule où les habitants profitent des heures plus fraiches pour bouger et se dépenser, secret de la longévité. Au stade olympique, complexe national des sports datant des années 60, les joueurs de football s’affrontent en fin d’après midi. Et un peu après 17 heures, le stade se rempli progressivement de spectateurs peu ordinaires qui se regroupent pour un cours d’aérobic ou un footing sur les gradins.

Aérobic et footing dans le stade olympique de Phnom Penh à la tombée de la nuit

Aérobic et footing dans le stade olympique de Phnom Penh à la tombée de la nuit

Cours d'aérobic au coucher du soleil au stage olympique de Phnom Penh

Cours d’aérobic au coucher du soleil au stage olympique de Phnom Penh

Coucher de soleil sur le stade olympique de Phnom Penh

Coucher de soleil sur le stade olympique de Phnom Penh

Puis la vie nocturne de Phnom Penh bat son plein entre diners raffinés et tournée des bars animés.

Animation nocturne au pied du FCC

Animation nocturne au pied du FCC

Informations pratiques pour de futurs voyageurs :

Il n’y a pas de transports en commun à Phnom Penh. Pour se déplacer en ville, il faut donc emprunter les tuk-tuks, cyclo-pousses, ou moto dops (ne nous recommandons pas ces derniers du fait des nombreux accidents). N’hésitez pas à marchander (très souvent vous conclurez à moins de la moitié du prix annoncé au départ).

Pour les bus longues distances, il est possible de réserver dans les guest-houses ou les agences touristiques dispersées dans toute la capitale. Cela vous coûtera de l’ordre de 1USD de plus comprenant la navette depuis votre hôtel vers le lieu du départ du bus qui est différent en fonction des compagnies. Sans dire de faire le tour de la ville, n’hésitez pas à comparer. Par exemple pour notre trajet Phnom Penh – Chau Doc (au Vietnam) en bateau, le prix indiqué à la compagnie était de 24USD, 22USD à notre hôtel et nous l’avons payé 18USD auprès d’une agence au bord du fleuve.

Pour se faire plaisir à prix raisonnable et pour la bonne cause allez manger dans les restaurants d’application de l’association Friends International. Nous avons testé le restaurant Friends (mention spéciale pour les succulents desserts) et Romdeng (situé dans une belle maison coloniale avec jardin et piscine accessible gratuitement après un déjeuner) dans lequel vous pourrez déguster leur spécialité, l’araignée frie, et partager leurs plats campagnards cambodgiens très copieux à deux (6 à 8 USD).

Pour prendre un verre et admirer le coucher du soleil et l’animation au bord du fleuve, rendez-vous pour l’Happy Hour (17-19h) du FCC (Foreign Correspondents’ Club) où les boissons sont à moitiés prix.

Suite à un contretemps à Bangkok (nouvel an chinois la semaine où nous nous y trouvions), nous avons demandé le visa chinois à l’ambassade de Phnom Penh et l’avons obtenu sans difficulté (ils nous ont demandé le strict minimum, c’est à dire le formulaire, notre lettre d’invitation et une photo), en quatre jours ouvrable pour 30USD (visa simple entrée).

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6 Comments

  1. quentin
    26 février 2012 at 2 h 16 min — Répondre

    Putain les grattes ciel… Ca fait très bizarre. Normalement la, c’est un lac pour moi…

    • 26 février 2012 at 13 h 32 min — Répondre

      Ah c’est donc pour ça que tu nous as envoyé manger au number 9 sois disant au bord du lac et que le quartier est disons maintenant quasiment à l’abandon ! Si, il y avait une vue magnifique sur une bute de terre !

    • elfredo
      5 septembre 2012 at 7 h 10 min — Répondre

      Non, le lac, c’était de l’autre coté cher ami: ya jamais eu de lac ici (c’est Monivong Boulevard).
      Par contre, c’est vrai qu’ils ont comblé le Boeung Kak Lake mais c’est pas encore construit pour l’instant…. (qui était vers la gauche si on prolongeait la photo).

  2. christian R
    4 mars 2012 at 20 h 37 min — Répondre

    Dites l’araignée frie : c’est bon!!!
    Pour vous, certains événements doivent être riche de paradoxes…
    bizbiz

    • 19 avril 2012 at 14 h 57 min — Répondre

      L’araignée, c’est craquant, ca n’a pas vraiment de gout. C’est plus psychologique qu’autre chose.

      Les paradoxes sont de partout ! C’est assez marrant de sauter de pays en pays.

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