Comme, le premier visiteur de ces montagnes au 7ème siècle, qui s’appelait Huangdi (l’Empereur Jaune), les chefs d’états et des millions de chinois anonymes, nous avons entrepris l’ascension des montagnes du parc des Huang Shan ou Montagnes Jaunes, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Vallée de l'est

Vallée de l’est

Cadenas accrochés en guise d'amour éternel

Cadenas accrochés en guise d’amour éternel

L’ascension la plus aisée se fait par les quelques 6000 marches de l’est avec une poignée de chinois téméraires qui ne prennent pas le téléphérique et les porteurs surhumains chargés, comme des bêtes, de provisions, bouteilles de gaz, sacs de ciment…

Départ des porteurs au pied des escaliers de l'est

Départ des porteurs au pied des escaliers de l’est

Ravitaillement des stands et hôtels dans la montagne par des porteurs surhumains

Ravitaillement des stands et hôtels dans la montagne par des porteurs surhumains

En haut de la montagne, la découverte des Huang Shan se fait à la chinoise : jamais seul, parfois en file indienne au milieu des groupes (qui se distinguent à la couleur de leur casquette) et de leurs guides qui hurlent dans des microphones, sur des sentiers aménagés et bétonnés, sur des plateformes pour prendre la pause et s’immortaliser devant un pic ou un panorama connu et représenté sur les estampes traditionnelles à l’encre de Chine.

Le groupe des casquettes rouges

Le groupe des casquettes rouges

Comment immortaliser sa visite à la façon chinoise !

Comment immortaliser sa visite à la façon chinoise !

Petit aperçu des regroupements à Montagneland

Petit aperçu des regroupements à Montagneland

Au parc touristique des montagnes jaunes, les barrières sont en imitation bois et les poubelles intégrées dans la roche

Au parc touristique des montagnes jaunes, les barrières sont en imitation bois et les poubelles intégrées dans la roche

Comme disent les chinois, les Huang Shan recèlent quatre trésors : les cascades, des rochers étranges et des pics semblant sortir du sol comme des pousses de bambou, des pins noueux endémiques de la région (Pinus hwangshanensis) ayant pour spécificité de s’enraciner à même la roche et des nuages entre les pics qui rendent les montagnes encore plus mystérieuses mais absents au rendez-vous lors de notre randonnée. Néanmoins, nous n’avons pas regretté le troc contre un soleil radieux !

Pics rocheux et pins endémiques des Yellow Mountains

Pics rocheux et pins endémiques des Yellow Mountains

Quelques uns des magnifiques points de vue au sommet

Quelques uns des magnifiques points de vue au sommet

Un des pins célèbres du parc des Huang Shan

Un des pins célèbres du parc des Huang Shan

Informations pratiques pour de futurs voyageurs :

Nous avons choisi de détailler un peu les choses car lorsque nous avons organisé notre excursion en avril 2012 nous avions trouvé peu d’informations dans les guides et cela nous paraissait très floue et compliqué alors qu’en réalité çela ne l’ai pas.

Quand ne pas y aller ?

Les Huang Shan, peut-être encore plus que les montagnes sacrés, ont beaucoup de succès auprès des chinois. Evitez donc les week-ends et périodes de vacances chinoises (pas trop dur pour ces dernières car ils n’ont qu’une dizaine de jours par ans correspondant à des jours fériés).

Touriste sur une chaise à porteurs

Touriste sur une chaise à porteurs

Comment y aller ?

Depuis Shanghai comptez 5-6 heures de bus ou couplez le voyage à une excursion à Hangzhou à 45 minutes en train rapide depuis la gare de Hangqiao à Shanghai puis 3-4 heures de bus depuis la gare routière de l’ouest (Xizhan) à Hangzhou.

Où dormir ?

Il y a quelques hôtels en haut de la montagne mais l’option la moins onéreuse en dortoir coûte la bagatelle de 200 yuans par personnes. Il y a aussi des hébergements à Tangkou, au pied de la montagne mais cette petite ville ne présente aucun charme particulier. Nous avons donc choisi de dormir à Tunxi, rebaptisée parfois Huang Shan ville, qui présente beaucoup d’avantages : son accès très facile de toute la Chine et notamment des montagnes jaunes (1h15 en bus), sa charmante vieille ville (« Laojie ») avec ses anciennes maisons de marchands, ses auberges de jeunesses assez bon marché, et enfin la possibilité d’y organiser pour ceux qui ont le temps des visites dans les villages du Huizhou. Nous avons dormi à l’auberge de jeunesse Huangshan Koala International Youth Hostel près de la gare mais à 15 minutes en bus (le numéro 12) de la vieille ville qui se prend à quelques mètres de l’auberge. D’un très bon rapport qualité prix, elle propose aussi un bus qui part à 6h30 le matin pour se rendre directement à Tangkou au pied de la montagne pour 18 yuans par personnes.

Au loin certains des hôtels dans la montagne

Au loin certains des hôtels dans la montagne

Combien ça coûte ?

Depuis Shanghai quelque soit l’option choisie en transport en commun, il faut compter environ 150 yuans par trajet par personne.

A Tangkou, au centre de dispersion des touristes, il faut acheter un billet de bus pour débuter l’ascension de la montagne : Yungu pour aller en bas du téléphérique ou des marches de l’est et Ciguang Ge pour aller à l’ouest, prix du billet 19 yuans et 30 minutes environ.

L’entrée du site est onéreuse, 230 yuans et 115 pour les étudiants.

Le téléphérique coûte 60 à 80 yuans selon la saison par trajet par personne.

Descente en téléphérique du côté est

Descente en téléphérique du côté est

Notre itinéraire ?

Nous avons mis 2h pour monter les marches de l’Est. En haut un tour de 4H nous a permis de profiter de très beaux panoramas : Beihai-Pic où l’on commence à y croire, Pic de la clarté-Rocher volant, Pavillon où se disperse les nuages, Xihai. Nous sommes descendus en téléphérique à 17h. Pour redescendre par les marches de l’Ouest il nous aurait fallu dormir une nuit sur place car le parcourt est plus long (le double a priori) et plus difficile que les marches de l’Est. Nous avons pu prendre un bus dans la foulée pour retourner sur Tunxi et dormir là-bas.

Vieille ville de Tunxi

Vieille ville de Tunxi

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